Qu’elle est bien loin cette froide soirée de novembre 2013 à Kiev, où l’équipe de France subissait un revers 2-0 face à l’Ukraine. Cette défaite qui condamnait les joueurs de Didier Deschamps à l’exploit afin de décrocher leur ticket pour le Mondial Brésilien. Et si les supporters français étaient les premiers à sauter de joie au terme d’un match retour qui restera dans les annales, la FFF et ses douze partenaires, TF1 en tête en tant que diffuseur officiel, ont dû souffler un énorme “ouf” de soulagement au vu des sommes colossales investies pour cette Coupe du monde.
Des négociations facilitées
La qualification en poche, le président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët, a dès lors pu entamer les négociations avec ses partenaires, qui versent environ 60 millions d’euros par an à l’instance française, afin de prolonger leurs contrats qui prenaient tous fin au lendemain du Mondial, à l’exception de son équipementier Nike. Et le moins que l’on puise dire, c’est que ce fut une réussite car tous les sponsors de l’équipe de France, à deux exceptions près, ont prolongé leur bail, avec l’Euro 2016 en ligne de mire.
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Deux changements chez les sponsors
Dès la fin de la Coupe du monde, deux “petits” nouveaux vont faire leur arrivée au sein des partenaires de l’équipe de France. Il s’agit de Volkswagen et de EDF.
Le constructeur allemand remplacera Citroën, l’actuel sponsor “auto” de la FFF. Un contrat d’une durée de quatre ans a été signé entre les deux parties et qui permettra donc à Volkswagen de surfer sur la vague de l’Euro 2016 qui se déroulera en France.
EDF a également signé un contrat jusqu’en 2018 avec la Fédération française de football, mais en tant que partenaire majeur. Le groupe premier électricien mondial remplacera un autre fournisseur d’énergie, GDF Suez, et si le montant du contrat n’a pas été communiqué, il devrait tourner autour de quelques millions d’euros par an.
Une attractivité retrouvée
La bonne nouvelle pour ces nouveaux arrivants, et pour les sponsors qui ont également prolongé, c’est que l’équipe de France suscite de nouveau un très fort engouement. La victoire des Bleus face à l’Ukraine a sans doute marqué un tournant décisif, les (très) bons résultats actuels, la bonne image et l’état d’esprit irréprochable des joueurs aussi. À tel point que les sponsors de la Fédération ont supprimé le système de “bonus-malus” mis en place à la suite du désastre de Knysna, qui liait une partie de leur contribution financière à la cote d’amour des Bleus auprès de l’opinion publique.
Tous les voyants sont donc au vert pour la Fédération française de football et ses sponsors ; et même s’ils sont déjà satisfaits de l’image que renvoient les Bleus lors de la Coupe du monde au Brésil, nul doute qu’une victoire le 13 juillet prochain accompagnée des retombées économiques qui en découleraient ne seraient pour leur déplaire.