L’Europe et le Japon unissent leurs forces pour proposer un data mobile de qualité pour les JO 2020 qui auront lieu dans la capitale nippone. Les spectateurs devraient se voir offrir 1GB de connexion internet en 5G lors de la compétition.
Un réseau dans la foule
Vous l’avez peut-être déjà vécu, lorsque trop de monde se trouve au même en droit, votre smartphone a beau capter 5 barres en 4G, rien ne marche. C’est notamment le cas dans les endroits à forts passages tels que les centres commerciaux ou les transports publics mais aussi durant les concerts et dans les stades. Neelie Kroes, vice-président de la commission européenne a d’ailleurs déclaré :
Ce n’est pas suffisant d’avoir un beau smartphone – Il a besoin de marcher où que vous soyez. […] L’Europe fait de gros efforts pour que la 5G devienne réalité.
Le réseau en développement sera plus performant et devrait alors fonctionner dans des zones à forte densité de population, notamment pour le futur stade olympique de Tokyo.
Un besoin et des enjeux colossaux
Le nombre de possesseur de smartphone croit de manière exponentielle. En 2012, nous étions un peu plus d’un milliard à se servir d’un smartphone. Ce chiffre devrait exploser puisque l’Union Européenne prévoit 4 milliards d’usagers en 2020 !
En plus de cette hausse, les utilisateurs consomment de plus en plus de data. Les flux continus, le transfert et la lecture de vidéo et les réseaux sociaux sont gourmands en bande passante et sont des plus en plus utilisés. Cependant, à la vitesse où le poids des contenus augmente, on se demande si 1GB par utilisateur sera perçu comme généreux.
Rendre la compétition interactive, sociale et virale, tout en satisfaisant le spectateur, les enjeux sont importants pour les organisateurs. Une compétition telle que les Jeux Olympiques, en plus d’être une vitrine d’infrastructure, sera très probablement une démonstration technologique et médiatique comme peuvent par exemple le faire les Américains avec la technologie iBeacon dans leurs stades.
De lourds investissements
Pour un tel projet, l’Union Européenne et le Japon vont investir 6 millions d’Euros chacun pour développer ces technologies, avec la bagatelle de 40 partenaires. L’investissement de notre (vieux) continent fait partie de Horizon 2020, le programme européen pour la recherche et l’innovation.
On ne peut que saluer l’investissement technologique au sein des compétitions sportives. Rendez-vous en 2020 pour connaitre l’aboutissement et, espérons, la réussite de ce projet.